Courir avec son chien. Ce que vous devez savoir

Avec l’engouement pour la course qui touche plusieurs personnes dans les dernières années, peut-être que certains d’entre vous seront intéressés à entreprendre ce sport avec votre compagnon canin.

 

Par contre, avant de penser au marathon, il y a quelques précautions sont à prendre.

 

Premièrement, l’âge de votre chien

 

Il faut prendre en considération l’âge de votre compagnon.

 

Si celui-ci est encore en jeune âge (moins d’un an pour les petites races et moins de 2 ans pour les grandes), la course sur des surfaces dures comme le béton ou l’asphalte est déconseillée.

 

Des jeux libres sur le gazon sont plus adéquats en attendant que votre chien puisse vous suivre à la course.

 

Deuxièmement, allez-y graduellement

 

Il est important de se rappeler que si votre chien n’a pas l’habitude de la course à pied, il est important de l’y introduire graduellement.

 

De la même façon qu’un humain ne se lève pas un beau matin et décide de se lancer dans une course de 10 km, on donne une chance à son compagnon de se mettre à l’entrainement étape par étape.

 

Si vous avec un animal très sédentaire, l’important est de commencer avec un bon entraînement à la marche, en augmentant graduellement le kilométrage. Par la suite, vous pourrez introduire quelques périodes de course au travers de vos marches pour éventuellement passer à la course seule.

 

Il est important d’évaluer l’état de votre chien après la course. Il est normal qu’il halète, peut-être pendant plusieurs minutes après l’exercice.

 

Les chiens ne suent pas et le fait de haleter est leur seul moyen de se refroidir.

 

Par contre, de la raideur suite à l’exercice ou une longue période d’inactivité/fatigue après une course sont des signes que l’effort a été trop grand pour votre animal.

 

Troisièmement, la race de votre chien

 

Il est important de considérer la race de votre chien.

 

Ce n’est pas toujours le cas, mais si votre animal est de petite taille, il doit faire plusieurs pas pour combler une de vos enjambées, donc il est possible qu’il se fatigue plus rapidement et qu’il soit incapable de faire de plus grandes distances.

 

De plus, si votre animal est un brachycéphale (chien avec le nez écrasé de type bulldog, boston terrier, carlin pug, etc), son système respiratoire ne porte malheureusement pas à la course.

 

Il est plutôt conseillé de rester à la marche avec ces chiens, à l’exception des plus grandes races telles que le Boxer.

 

Dernièrement, éviter les grosses chaleurs

 

Il est déconseillé de faire des courses à des moments où la chaleur est intense.

 

Les chiens n’ont pas le mécanisme de la sudation pour se refroidir. Il est donc important de privilégier les périodes plus fraîches de la journée comme le matin et la soirée.

 

Essayer aussi d’éviter les périodes où le taux d’humidité relative est très élevé.

 

Les surfaces plus souples comme la terre battue sont aussi à prioriser en comparaison de l’asphalte.

 

Aussi, il est important d’évaluer les coussinets de votre chien après une course. Les surfaces abrasives telles l’asphalte peuvent à l’occasion causer des brûlures superficielles ou des égratignures.

 

Si tel est le cas, on donne du repos à toutou pour quelques jours et on change de surface la prochaine fois.